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Étonnant mélange d'un soupçon de thé, d'une pointe de moussaka et d'une bonne dose de connerie dans un shaker de "Ne Sais Pas Écrire"

Comment j'ai eu le pied de Robocop

Publié le 1 Novembre 2017 par Artinia

Bonjour/Bonsoir, pour ceux qui me suivent sur Twitter, vous êtes déjà au courant que j'ai dû faire un petit tour par les Urgences y'a pas longtemps. Ça va faire déjà un peu plus de 2 semaines et je commence à ressentir le besoin de parler de tout ce bordel que je suis en train de vivre.

Le mardi 17 octobre, comme d'habitude je commence ma journée avec du sport (je fais du rugby). Nous arrivons donc vers la fin de l'heure, c'est sûrement le dernier match et ça se sent dans l'équipe adversaire. Comme dans la plupart de mes matchs je suis allier, et le ballon arrive enfin de mon côté. Je l'intercepte et fonce en esquivant les quelques adversaires qui se trouvent devant moi. Je m'apprête à marquer l'essai tandis que je me fais plaquer par l'arrière. Je tombe, marque l'essai, mais mon pied reste coincé dans le synthétique, et c'est alors que j'entends une énorme "Crac !!" ainsi qu'une "gentille" douleur à la cheville.

Le match est arrêté et on appelle les pompiers car mon prof suppose qu j'ai soit une double entorse soit une fracture. Mes potes commencent à arriver, et je me souviendrais toujours de leurs réactions en mode "Est-ce qu'elle va mourir ?!" (oui j'avais vraiment cette impression).

Les pompiers arrivent, immobilisent ma jambe et me transportent à l'hôpital. Et c'est en arrivant à l'hôpital que j'ai pris l'un des médicaments le plus dégueulasse de ma vie (c'était à laisser fondre sous la langue et avait une texture granuleuse ensuite).

Après un moment d'attente, on m'envoie faire une radio (c'est d'ailleurs à ce moment que ma mère est arrivée, tout comme l'intense douleur ...). Le résultat de la radio : une fracture nette et déplacé (tu m'étonnes que j'avais mal...)

Les médecins me réalisent un demi-plâtre en attendant mon opération (d'ailleurs j'ai pris un jolie pilule rouge comme dans Matrix, et du gaz hilarant)

Le gaz hilarant à fait que j'étais défoncée (et c'est très bizarre).  Au début j'ai ressentie des picotements dans tous le corps, je sentais plus la douleur, puis je me suis endormie, j'entendais ce qui se passait mais c'est comme si j'étais en mode automatique, puis je récupère enfin le contrôle de mon corps (d'abord de ma respiration).

On me ramène à ma chambre en attendant mon opération. Je n'aurais qu'une chose à dire, la douche à la bétadine, c'est immonde.

Je descends au bloc dans la soirée (oui j'ai passé ma journée à attendre et en ayant uniquement mon petit déjeuner dans le ventre, le gros kiff !), les chirurgiens en ont profité pour déconner et me dire que j'aurais dû faire de la danse ou jouer au bridge. Et apparemment j'ai au de la chance parce qu'ils parlaient d'un chirurgien qui met des chansons de Noël pendant ses opérations (un coup à sortir sa batte de baseball). J'ai eu le droit à une anesthésie locale (je sentais plus mes 2 petites jambes), et bordel il fait super froid dans les salles d'opérations, heureusement qu'il y a de bonnes couvertures chauffantes. Mon opération se résume à me mettre une jolie broche accompagnée de ses 6 jolies vis.

Je sortirais de l'hôpital le lendemain en fin d'après-midi.

Depuis ce jour là j'ai le droit tout le jour à une petit piqûre dans la couenne ainsi qu'un changement de pansement tout les 2 jours et une prise de sang toutes les semaines (faut pas avoir peur des aiguilles). 

N'ayant pas du tout une maison adapté à ce genre de situation (ma chambre à l'étage et un lit superposé) le canapé est devenu mon lieu de vie, mon territoire que je protège ardemment des attaques incessantes du mon chien, tout en protégeant mes loyaux sujets oreillers servant à caler mon pied de Robocop.

Certains devraient se dire "Waaah! Tu dois avoir super mal !", et bien non... actuellement j'ai tellement pas mal que je me demande si je vais pas avoir trop de boîtes de Doliprane (dommage qu'aucun gosses soit venu pour Halloween).

Maintenant j'espère récupérer assez vite et avec le moins de séquelles possibles, et j'espère surtout ne devoir jamais revivre ça.

Petite mention à mon prof de sport qui m'a appelé plusieurs fois pour avoir de mes nouvelles.

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